Jusqu’où ira le monde & avec quelle vitesse ?

 

La population mondiale a atteint le premier milliard en 1804. Après deux siècles la population du globe a atteint sep milliards et ce chiffre est susceptible d’augmenter de façon exponentielle malgré les hécatombes causées par les grandes pandémies que le monde ait connu à titre d’exemples la grippe Espagnole de 1918 qui est une pandémie mondiale de grippe A (H1N1), la peste noire qui a sévi au milieu du XIV^e siècle, la grippe de Hong Kong de 1968 qui est une pandémie mondiale de grippe A (H3N2), le SARS-CoV-2 ou COVID-19 du 2019 etc. Sans oublier les deux grandes guerres qui ont secouées le monde moderne ; mais ceci n’est pas le fait du hasard.

En effet, cette croissance de la population du globe n’aurait jamais eu lieu sans les progrès scientifiques qu’a connu le monde depuis le XIX^e siècle jusqu’à nos jours. Les progrès scientifiques ont atteint leur apogée au XXI^e siècle avec l’invention des nouveaux outils de découverte et les chercheurs sont en quête permanente pour découvrir d’autres moyens pour faire face aux potentiels catastrophes qui secoueront le monde pour que les populations de ce dernier aient la prospérité.

L’humanité est reconnaissante envers des grands esprits qui ont participés à la sauvée des maladies qui les décimait à titre d’exemple Louis Pasteur, Robert Koch, Edward Jenner, Alexandre Flemming et j’en passe. Et tout s’est rendu possible par esprit de solidarité et humanisme.

Au XX^e siècle, il fut une histoire de combat entre bactéries et la pénicilline dans une boite de culture d’Alexandre Flemming dans la paillasse de son laboratoire.

Flemming dit ceci : ‘’quand je me suis réveillé juste après l’aube le 28 Septembre 1929, je n’avais certainement pas prévu de révolutionner tous les médicaments en découvrant le premier antibiotique au monde ou tueur de bactéries’’. Il a vu que les bactéries qu’il avait poussées sur une plaque de culture avaient été tuées dans une zone proche de là où une moisissure était en train de pousser, il a isolé la moisissure et a montré qu’elle libérait une substance qui inhibait la croissance bactérienne. Il a nommé la substance ‘’ Pénicilline’’ après le nom de la moisissure.

Flemming a rapporté ses résultats révolutionnaires dans le document scientifique ‘’ sur l’action antimicrobienne des cultures d’un Penicillium en particulier leur utilisation dans l’isolement de B. Influenzae’’ publié dans le British Journal of Experimental Pathology en1929.

Alexandre Flemming a reçu le Prix Nobel pour la découverte de la pénicilline. Certes Flemming vous avez révolutionné le monde médical par votre modeste découverte. Pour un simple lecteur ou un commun de mortel ceci parait comme un hasard la découverte de la pénicilline, mais si l’esprit de Flemming n’était pas bien préparé il ne pourra jamais arriver à cette découverte. Louis Pasteur affirmât dans une citation dont je cite : « le hasard ne favorise que les esprits préparés ». Quelques années plus tard Selman Waksman découvrit la Streptomycine premier antibiotique contre la tuberculose. Françoise Barré-Sinoussi avec son équipe a découvert le HIV (Human Immunodeficiency Virus), virus responsable du AIDS (Acquired Immunodeficency Syndrome) puis par la suite la synthèse de premier anti rétroviral AZT (Azidothymidine) contre cette maladie mortelle.

Il me parait que le monde du XIX^e au XX ^e siècles avait l’esprit de solidarité et le bien commun. Mais celui du XXI^e siècle, par esprit d’égoïsme, l’esprit de dominer le monde à seul, avoir la suprématie, la peur de perdre son hégémonie a conduit le monde dans son état actuel. Ceci explique la situation du monde actuel qui fait face quotidiennement depuis 2019 à une pandémie causée par un virus qui ne cesse de muter dans le temps et dans l’espace. L’histoire de cette pandémie n’est pas encore élucidée qui reste à la qualifiée de l’énigme du XXI^e siècle.

Plusieurs hypothèses ont été émises sur l’origine du coronavirus dont une possible passage du virus de l’animal vers l’homme ou la fuite du virus à partir d’un laboratoire de recherche reste à prouver. C’est dans ce sens qu’une équipe de chercheurs sont allés à l’épicentre de la pandémie la ville de Wuhan pour effectuer de recherches sur l’origine de virus dont les résultats ne semblent convaincu tout le monde. Une autre hypothèse la théorie du complot défendue par certains et refusée par d’autres.

Et ainsi l’origine de ce virus reste à déterminer. Les puissances dominantes et celles émergentes se servent de tous moyens azimuts en leurs possessions (virus comme arme biologiques) pour en arriver à leurs fins (géopolitiques, économiques, militaires etc.).

« Science sans conscience n’est que ruine de l’âme » dit-il François Rabelais rappelant les scientifiques au respect de l’éthique et la morale envers la race humaine. 

La pandémie de SRAS-CoV-2 reste la pire épreuve du monde actuel et le pire cauchemar des pays industrialisés. Beaucoup des vaccins ont trouvés par les grands laboratoires des pays riches (USA, Allemagne, Chine, Angleterre) et un seul pays en développement qui a pu fabriquer le vaccin (Cuba). Mais on observe une disparité de vaccination au monde. Pendant que les populations des pays développés sont totalement ou à moitié vaccinées, celles des pays pauvres les sont en mois de 1% et cela malgré le cri d’alarme émis par OMS par la voix de son directeur général Dr. Tedros Adhanom Ghebreyesus sur la nécessite de mettre à la disposition de tout le monde la vaccination et malgré la mise en place du programme COVACX rien ne semble changer. Ceci laisse dire une chose Le nationalisme vaccinal empêche d’atteindre l’immunité collective ou mondiale.

Le monde doit apprendre de cette pandémie et de se préparer de façon adéquate à la prochaine pandémie car la pandémie de covid-19 n’est ni la première ni la dernière. C’est par l’esprit de solidarité, la bonne foi, le vivre ensemble que nous pourrons sauver l’humanité de potentielle drame d’origine humaine ou naturelle et surmonter toute épreuve. 

Écrit par AL-HAFIZ BÉCHIR MAHAMAT étudiant en médecine à la faculté des sciences de la santé à l'Université Adam Barka d'Abéché, Tchad.

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